BILLET N° 18 JUILLET 2018
Notre célèbre mathématicien, Cédric Villani, aux allures de dandy arbore au revers de son veston une chimère représentant une araignée ce qui rend tous perplexes. De quoi nous intéresser nous aussi à cette « horrible » bestiole.
Dans l’Antiquité, Voici un mythe très célèbre qui a pour visée de prévenir les mortels qui tenteraient de se comparer aux Dieux. L'histoire est celle d'Arachné, une mortelle qui tenta de défier la déesse Athéna. Elle avait un don incomparable dans l'art du tissage. Maltraitée par Athéna qui déchire sa toile, Arachné se pendit, Athéna eut une pitié … limitée : Vis, mais reste suspendue, misérable ! Si tu prétends être si douée pour le tissage alors tu tisseras toute ta vie ! L’Araignée est devenue le symbole de la patience.
Les Sciences ont conservé son patronyme, classification : arachnides, apparues à l’ère primaire (autour de 250 millions d’années). Pour la représenter, n’oublions pas quatre paires de pattes proches de la tête et une paire de chélicères, horribles crochets à venin.
L’araignée et son mythe ont servi dans les Arts :
En peinture : peinture ancienne
peinture anonyme piquée sur la toile.
En sculpture : l’Araignée de Louise Bourgeois qu’elle intitule « Maman ».
En bijouterie: la broche peut être appelée chimère.
En roman : quand sort La Recluse de Fred Vargas : la recluse est une araignée dont le venin entraîne la nécrose des tissus injectés ou la mort, suivant l’état général. Au Moyen-Age et jusqu’au XVIe siècle, on appelait ainsi des quantités de femmes qui s’étaient volontairement cloîtrées jusqu’à ce que mort s’ensuive.
A nous de réaliser une araignée en application sur un coussin ou en sac, Armani vient de mettre en vitrine un polo avec une araignée très symbolique ton sur ton, en perles, en « sculpture »,… en tatouage, en photo d’une piqûre d’aoutat, en doudou de couleur tendre pour éviter plus tard la phobie des araignées. Les plus paresseuses se contenteront d’une broderie au point d’araignée, si en vogue dans les années 50.
pour relooker une robe.
LE TRICOTIN : il y a du retard chez nos amies, peut-être une araignée… en tricotin ?
LA DOUCEUR pour finir : Tarte au miel et aux amandes, souvenir de la maman d’un blogueur des archives J.M.M, (mais cela est une autre histoire).
Pâte sablée à faire soi-même, bien sûr : 1 œuf, 75 g de beurre, 125 g de sucre, 250g de farine, un paquet de levure. Arranger dans la tourtière. Recouvrir d’amandes entières (on peut aussi saupoudrer d’amandes concassées – pour les « sans dents »).
Cuire, les amandes grillent et s’incrustent dans la pâte qui lève. En sortant du four, recouvrir de miel.
